L'ADMINISTRATION AU COIN DE L'ATRE

Jean Pierre Chabrol est un des maîtres des veillées au coin du feu, en hiver, du côté de Chamborigaud.
Il narrait si bien des histoires ancestrales de vieux bossus, de gens bizarres du pays, des histoires à faire peur.
Le monde moderne a, lui aussi ses monstres : les administrations, mais pas qu'elles !Il y a les commerces, les banques, les assurances, les opérateurs téléphoniques.
Alors, j'ai imaginé une veillée en gîte vers Le Vigan, un soir de neige.Pour occuper les couples présents, avec le concours de l'aubergiste, je les ai invités à cracher leur rancoeur, en racontant à tour de rôle, leurs mésaventures vécues dans ces domaines.
Il y en a pour tous les gouts. La verve naturelle, bien aidée par les agappes, et les alcools divers, animera au possible cette soirée, agrémentée du patois local, et par l'espièglerie qui reste la mienne. Bonne soirée, et n'ayez pas peur.Tout se termine bien.
J'ai mis un point d'honneur à rendre mes récits vivants, les interlocuteurs pouvant voir leur nom évoluer au gré des échanges verbaux.Un autre point d'honneur à rendre hommage à mes Cévennes, à mes amis, ma famille, ma femme, mon patois.
Je ne serai jamais Chabrol, mais je crois que ce livre mérite d'être lu, et selon mes lecteurs mon style serait plaisant.Merci !
Ecrire m'amuse, en espérant amuser ceux qui me liront.
Le livre d'or de ce site comporte quelques témoignages de ceux qui ont aimé mes livres notamment. Comme j'ai beaucoup d'affection pour lui, je citerai volontiers mon oncle Jacques ( en fait c'est Jules ), qui pour l'un de mes deux premiers livres a dit qu'il avait nettement préféré mon style à celui de Giscard d'Estaing dans sa complainte à Lady Dy, et après avoir lu 3 fois le dernier, a osé me comparer à Pagnol.C'est trop d'honneur mon oncle ! Mais cela reste en famille.
Pour finir sur cet ouvrage, j'insiste sur le fait que chaque livre commencé mérite que l'on aille jusqu'au bout. L'épilogue n'est pas tout à fait une conclusion. Il mérite le détour, car il laisse perplexe.
Après quelques semaines suivant la parution, le livre s'est vendu honnêtement pour un auteur qui ne passe pas à la télé. J'ai fait quelques salons, le tout saupoudré de quelques articles dans la presse. Ma fierté c'est la satisfaction des lecteurs du livre qui m'ont tous fait part du plaisir qu'ils ont eu, et complimenté sur le style.
Allez, laissez vous tenter,18€ pour 231 pages de délire sur la réalité, un petit moment de détente ( pour une fois que ce n'est pas vous qui en suez avec l'administration !). A 7 centimes la page, il n'y a pas de quoi se priver!
Georges VIERNE